Blocage de l'aéroport international de Wallis et Futuna

Mis à jour le 30/11/2015

 

Point de situation au 26 novembre 2015

 

Depuis dimanche 22 novembre en fin d’après-midi, l’accès du public et des agents des services à l’aéroport international de Wallis-Hihifo est interdit par un groupe d’une quinzaine de personnes menées par des autorités coutumières de la chefferie loyaliste de Hihifo (district Nord de Wallis).

 

Ces personnes ont entrepris cette action portant une atteinte directe à la navigation aérienne en prétextant l’absence de prise en compte de leurs revendications relatives à l’embauche de personnes du district par les services de l’aviation civile.

 

Propriétaire des terrains d’implantation de l’aéroport, l’Etat -Service de l’Aviation civile- a toujours conduit une politique d’embauches privilégiant la main d’œuvre des villages du district de Hihifo. Cependant, il n’est pas envisageable de procéder à l’embauche de personnes alors qu’aucun poste n’est disponible. C’est pourtant ce que prétendent obtenir les auteurs du blocage de l’aéroport.

 

Cette situation n’est pas admissible. Elle a des conséquences extrêmement dommageables pour le Territoire et sa population pris de la sorte en otage, notamment pour les personnes restant en attente d’une évacuation sanitaire depuis mardi 23 novembre. Depuis le vendredi 20 novembre, le Territoire est coupé du reste du monde.

 

En l’absence de toute demande de la part de ces personnes pour solliciter une rencontre avec le Préfet, Administrateur supérieur et afin de pouvoir mettre un terme dans les meilleurs délais à cette situation inacceptable, une action au civil a été immédiatement entreprise auprès du juge des référés. Celui-ci par ordonnance du 23 novembre a enjoint à ces personnes de libérer les lieux sous astreinte financière journalière par jour de retard d’un montant de 100.000 F.CFP.

 

Le Préfet, Administrateur supérieur demande à ce que les auteurs de cette action y mettent un terme dans les meilleurs délais et reste disponible au dialogue et à la concertation afin de préserver les intérêts du Territoire et de ses habitants.